Toutes les races de chat, Ragdoll y compris, sont prédisposées à certaines maladies héréditaires. Néanmoins, quelques-unes de ces tares peuvent être éradiquées en effectuant des tests génétiques. Les quelques lignes qui suivent vous éclaireront sur les principaux problèmes de santé du Ragdoll.
Les spécificités du Ragdoll
Le Ragdoll est une race qui est apparue en 1960 aux États-Unis. Il présente une carrure imposante et est réputé pour sa douceur, sa docilité et sa grande capacité d’adaptation. En effet, le changement de milieu ne lui dérange pas et il s’adapte à tous les modes de vie. Le Ragdoll mesure environ 35 cm pour un poids allant de 3 à 9 kg. Il a un poil mi-long soyeux bien fourni associé à un sous-poil et il se décline en 4 couleurs principales : le colourpoint, le mitted, le bicolore et le van. Il a une tête triangulaire avec les contours, le crâne et le front arrondis. Son museau de longueur moyenne est bien développé et il a le menton bien marqué. Ses yeux ovales et de grande taille sont de couleur bleu intense, une spécificité de la race. Ses oreilles sont larges à la base, s’arrondissent à l’extrémité et pointent légèrement vers l’avant. Quant à sa queue, elle est longue, large dès la naissance et bien touffue.
Les maladies qui touchent fréquemment le Ragdoll
En général, cette race a un état de santé assez solide, mais comme la plupart des races félines, il peut également être atteint de la myocardiopathie hypertrophique (HCM) et de la polykystose rénale (PKD). La HCM est une pathologie cardiaque touchant toutes les races, du chat de gouttière aux pedigrees, et le Ragdoll peut également en être atteint. Cette maladie est caractérisée par des symptômes d’insuffisance cardiaque congestive aigüe, dont l’épanchement pleural, l’arythmie et l’œdème pulmonaire. Un test d’ADN spécifique pour le HCM chez le Ragdoll est déjà disponible. Avant d’acquérir un chaton Ragdoll, demandez les tests de ses géniteurs, car deux parents négatifs ne peuvent pas produire un chaton positif, sinon, il faut tester le chaton. La PKD est une maladie rénale caractérisée par la formation de kystes dans les reins et débouchant sur une insuffisance rénale. Cette maladie peut être dépistée par votre vétérinaire en effectuant une échographie des reins. Cette échographie est fiable, car une étude montre que dans 95 % des cas, les chats qui développent cette pathologie présentent des kystes visibles en échographie à 10 mois. Un test génétique permettant de dépister cette maladie n’a pas lieu d’être pour le Ragdoll.
Les autres tests à faire sur le Ragdoll
En plus des tests HCM négatifs des géniteurs ou du chaton, exigez également des tests FIV/Felv du chaton pour détecter la Leucose féline ou le SIDA des chats. Sachez qu’un test PKD négatif par ADN est inutile pour le Ragdoll et peut même vous induire en erreur. Enfin, aucun test PIF (Péritonite infectieuse féline) n’est encore disponible à ce jour, tout comme un traitement ou une vaccination. Par ailleurs, comme le Ragdoll est peu actif et est sujet à l’embonpoint, la quantité journalière de nourriture qu’il ingère est à surveiller impérativement.
